DDT de l’Aveyron, déclaration CGT au CSA du 17 juin 2025

Madame La Présidente, Mesdames et messieurs les membres du CSA de la DDT Aveyron,
Nous émettons le souhait que vous puissiez être attentive à nos préoccupations, revendications et remontées syndicales et de nos représentant·e·s du personnel et surtout que vous apportiez des réponses concrètes sur les questions essentielles que sont les effectifs, la rémunération, la précarité, les conditions de travail mais aussi le manque d’efficacité dû à des services « supports » (SGCd notamment) de plus en plus désorganisé et dématérialisés plutôt qu’intégrés dans les services départementaux, ce malgré les nombreuses alertes syndicales mais pas seulement (rapports de la Cour des Comptes ou inter-inspections sur les SGCD par exemple).
Cette logique, largement promue par le président Macron et qui vise à faire des préfets ou des préfètes de département les très grands chefs et très grandes cheffes au détriment de la logique métier, des compétences professionnelles, est à l’origine de bien des difficultés qui ne se poseraient pas si nos alertes avaient été entendues…
Nous ne pouvons pas commencer sans un mot sur l’actualité fonction publique. À nouveau, face aux crises multiples au niveau international, européen et national, nous réaffirmons la nécessité de préserver le modèle social et les droits qu’il garantit aux citoyens et citoyennes, aux usagers et usagères. Pour nous, cela passe par la préservation et le développement des services publics, de la fonction publique qui en assume l’essentiel, par la reconnaissance des personnels et des missions d’intérêt général qu’elles et ils exercent quotidiennement.
En CSA de Réseau des DDI, est abordé le rapport social unique. Ses conclusions, que malheureusement nous connaissons de trop, font état d’effectifs en baisse, d’absence de renouvellement, de précarisations (seulement 4 CDD transformés en CDI en 2023 dans tout le réseau DDI), la même année recrutement de 2282 fonctionnaires mais dans le même temps de 3163 contractuelles et contractuels dont 848 pour des besoins permanents…), un faible taux de promotions (seulement 1 086 agents et agntes en 2023 sur 28 500), et plus de 8000 collègues qui ne sont pas couverts par la médecine de prévention même s’il est vrai qu’en Aveyron nous sommes mieux lotis...