Déclaration au CT du 19 MAI

Déclaration liminaire
Les sujets à l’ordre du jour de ce CT sont très importants du point de vue des enjeux environnementaux et en particulier au regard du changement climatique, de la raréfaction de la ressource en eau, de la réflexion à approfondir sur l’intermodalité des transports ou bien encore de l’importance du développement d’autres sources d’énergie.
Ces sujets sont importants du fait des nécessaires transitions à effectuer pour répondre à ces enjeux de société auxquels nos concitoyens ont montré un intérêt grandissant, notamment dans les marches pour le climat auxquelles ils ont participé, en nombre, ces dernières années.
L’adaptation au changement climatique nécessite une bonne organisation des services, et aussi des moyens humains et financiers, qui font trop souvent défaut.
Derrières les termes régulièrement mis en avant dans chaque réorganisation, de leur justification par la recherche d’une plus grande « synergie » ou « robustesse », nous souhaitons que cette nième réorganisation, malgré la suppression cette fois-ci du service BRMPR, se traduise dans les faits par une amélioration du « travailler ensemble », puisque c’est un des motifs avancés, et n’intervienne pas pour, simplement, pallier à la réduction régulière des effectifs, ou tantôt accompagner, tantôt devancer de nouveaux transferts que la loi 3DS, notamment, nous fait craindre à court terme.
Nous serons très vigilants à ce que, de manière effective, les missions de niveau bassin puissent continuer d’être exercées par la DREAL et que cela permette de gagner encore en capacité d’expertise.
Concernant l’autorité environnementale, une mission très importante afin que les enjeux environnementaux soient pris en compte le plus en amont possible, nous restons très attentifs à la situation toujours tendue au sein des unités par rapport au nombre de dossiers à traiter, sous contraintes fortes de délais.
La question du « curseur » est un sujet de tiraillement régulier avec la mission régionale de l’autorité environnementale (MRAE) qui a un niveau d’exigence particulièrement élevé.
D’un dossier à un autre, il est évident que les enjeux ne sont pas du même niveau.
Or, la MRAE souhaiterait de toute évidence limiter le nombre d’avis tacites, ce qui met sous tensions les agents et crée un turn over important.
Nous souhaitons que cette question puisse aboutir à des échanges constructifs lors de ce comité technique, pour faire évoluer cette situation qui perdure.
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