Déclaration et compte-rendu CGT au CSA de la DML de Corse du 28 novembre 2024

Après la dissolution de l’Assemblée Nationale, par décision du Président de la République, l’organisation en urgence d’élections législatives, la gestion des affaires courantes pendant 2 mois par un gouvernement démissionnaire puis la nomination début septembre d’un premier ministre issu d’un groupe parlementaire extrêmement minoritaire et d’un gouvernement ne reflétant pas le résultat des élections, voici que se profilent les premières mesures destinées à faire payer aux salariés et aux fonctionnaires le prix de la dette du pays.
Nos Ministères relégués :
En ce qui concerne nos Ministères ; le périmètre du Ministère de la Transition Écologique a fortement rétréci et son importance a reculé au 8ème rang tandis que 2 autres ministres de plein exercice ont en charge le logement et le partenariat avec les territoires et la décentralisation appuyé pour cela par 4 ministres délégués dont celui en charge de la mer et de la pêche.
Hold-up sur la PSC, mise à l’index des agents publics et attaque des droits des fonctionnaires et des contractuels à travers les jours de carences :
Depuis plusieurs semaines, les agents doivent subir par le biais des médias et autres réseaux sociaux la détestation, la malhonnêteté intellectuelle et la défiance du ministre de la fonction publique qui s’échinent, avec d’autres, à mépriser les fonctionnaires, leur reprochant absentéisme et irresponsabilité en la matière. Plutôt que de s’interroger sur les causes de l’absentéisme et rechercher la responsabilité de l’État employeur en matière de conditions de travail et de risques psychosociaux, le ministre préfère traîner ses agents dans la boue et les jeter en pâture aux pseudo-spécialistes de tout poil qui se rependent dans les médias ; bien décidés à démontrer que les fonctionnaires seraient des fainéants et des privilégiés.
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