DIR Est boycott de la FSSSCT du 30 septembre 2025
Appel à ne pas participer aux instances convoquées par l’administration de la DIR-Est !
Avec l’ensemble des organisations syndicales, la CGT a donné rendez-vous aux travailleurs et aux travailleuses, retraité·es, jeunes et privé·es d’emploi dès septembre.
Dans la continuité de cette journée, la CGT appelle les personnels à s’investir sur la durée en faveur du mouvement social contre les mesures annoncées par le gouvernement en particulier pour les personnels des DIR.
Depuis plusieurs mois, les gouvernements successifs nous expliquent combien il est essentiel de nous serrer la ceinture, de faire des économies, des sacrifices. Ce discours, on nous le sert depuis des années et depuis des années nous constatons qu’à la fin du mois, il nous reste de moins en moins d’argent. Chaque année les services publics ne cessent de se dégrader au nom de ces économies : baisse des effectifs dans les DIR, fermeture de services d’urgences dans les hôpitaux, d’écoles, de guichets et gares SNCF, de bureaux de poste…
En parallèle, la pauvreté et la misère se voient de plus en plus dans les rues des villes. D’un autre côté, pour les très riches et les grosses entreprises, chaque année la situation s’améliore, leurs impôts baissent, l’état les subventionne à hauteur de centaines de milliards annuellement.
Ainsi, après des décennies de politiques publiques favorisant de plus en plus ouvertement les riches (mise en place du « bouclier fiscal », transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune en impôt sur la fortune immobilière, dégrèvement de cotisations sociales pour les employeurs, crédit emploi recherche, crédit d’impôt compétitivité emploi…) les faits sont là : ces politiques ont massivement creusé les inégalités et privé l’état de ressources pour faire fonctionner ses services publics.
Plutôt que de demander aux plus fortunés de contribuer à hauteur de leurs gains, pour son budget 2026, le pouvoir en place demande une nouvelle fois aux travailleurs de se serrer la ceinture et de se sacrifier. Bien sûr l’attention s’est focalisée sur la mesure annoncée de suppression de jours fériés : soit deux jours pendant lesquels les salariés travailleront sans être payés plus… et pour ceux qui ont des métiers où l’activité préexistait ces jours-là, ils gagneraient même moins puisqu’ils perdraient les quelques avantages de rémunération supplémentaire ou de repos compensateur… la cinquième semaine de congés payés est aussi mise en cause.