Lettre de la CGT du 24 novembre 2025 au préfet du Cher
En réponse à votre " dernier message " adressé aux agents le 21 novembre 2025, vous faites état de conditions de réalisation qui n’ont pas toujours été simples. Les représentants de l’US CGT DDT 18 souhaitent revenir sur certains éléments de contexte qui ont impacté le collectif de travail ces derniers mois.
Le 7 mars 2025 l’US CGT DDT 18 vous alertait sur la dégradation des conditions de travail des agents, manque d’entretien des bâtiments, restriction de chauffage et de fournitures, suppression des fontaines à eau... évoquant ensuite le cadeau distribué à chaque agent de l’administration territoriale de l’État en fin d’année qui est apparu aux yeux de bon nombre d’agents, aspirant dans leur quotidien à travailler dans de bonnes conditions, comme " déplacé ". En effet, sous prétexte d’économie, ces mesures apparaissent inadaptées aux agents qui relatent les frais de bouche engagés tout au long de l’année.
Après avoir envisagé un temps de supprimer le service logistique du site, on nous fait savoir par message du SGCD du 31 octobre 2025 que les agents sont très sollicités par le corps préfectoral, qu’il n’y a pour le moment plus de gestionnaire de site ni d’agents techniques affectés, que l’équipe est réduite de 2.5 agents pour assurer la gestion technique, logistique, pannes, prestataires, véhicules sur les sites de Lariboisière, la Préfecture et des deux Sous-préfectures, etc.
Qu’il convient de procéder à la remise en conformité des contrôles techniques des véhicules, avant d’enchaîner sur les entretiens et réparations nécessaires afin de rapidement optimiser la disponibilité du parc véhicules.
Et enfin, un nouveau mail du SGCD du 23 novembre 2025 nous informe " qu’il serait pertinent d’envisager, si cela n’a pas déjà été fait, que certains agents présents sur site soient formés afin de pouvoir intervenir immédiatement pour relever un disjoncteur. Les agents techniques ne sont que deux, très sollicités par le corps préfectoral et leurs propres missions, et ne pourront pas toujours se déplacer dans l’urgence.
Il serait donc souhaitable que des agents volontaires puissent obtenir cette habilitation et soient formés en 2026 afin de pouvoir répondre aux situations nécessitant une intervention immédiate "