RETRAITES : agir vite et fort dès le 19 Janvier

Le projet de réforme des retraites est concocté par le Medef en lien avec son programme de refondation sociale pour sortir de 1945, comme l’exprimaient le baron Sellières en 2002 et sont adjoint Kessler en 2007. Voir la note de l’UD 31


Ce projet répond également aux injonctions de la commission européenne pour revenir au critères de Maastricht ( règle des 3% du PIB) et pour livrer la protection sociale et les retraites dans les griffes du système par capitalisation. Black rock, traine toujours dans les couloirs de Bruxelles et de l’Elysée…. Ce 8eme projet de réforme depuis 1987 constitue une agressions de plus contre celles et ceux qui n’ont que leur travail pour vivre.


Démasquer l’imposture politique, c’est important.


Ce projet est idéologique et dogmatique. Il part de la posture libérale selon laquelle le système de retraites par répartition doit s’équilibrer entre les actifs et les retraités. Ce qui justifierait l’augmentation de l’âge de départ et du nombre de trimestres quand le déséquilibre se produit au détriment des actifs. Si on les écoute, c’est le nombre d’actifs et de retraités qui est déterminant alors qu’en réalité, c’est la richesse produite par le travail des actifs et sa répartition. Ce qui inclue de fait l’augmentation de la productivité depuis 1946 , soit + 4 à 6% par an jusqu’à 1970, +3,5% jusqu’à 1995, + 1,8% jusqu’à 2005 et +0,8% jusqu’à 2019, selon le COR (Conseil d’Orientation des Retraites).


Mais il faut aussi regarder pourquoi ce ralentissement ? Il est beaucoup lié à la désindustrialisation remplacée par les emplois de services, mais également par l’évasion fiscale qui fausse les chiffres . Le document du COR "estime ainsi que la productivité apparente du travail des entreprises en France diminuerait en moyenne de 3,5 % au cours des années qui suivent immédiatement l’établissement dans un paradis fiscal". Il faut également ajouter tous les cadeaux fiscaux et de cotisations sociale soit 150 milliards par an.


En clair, comme toujours depuis 1946, le patronat n’a jamais accepté le principe de solidarité qui veut que la richesse revienne à ceux qui la produise par leur travail. C’est pourquoi, avec l’aide du battage médiatique, l’augmentation de la productivité est toujours passée sous silence et ne fait jamais partie des solutions pour le financement, car pas question de toucher à l’explosion des dividendes ! Les 41 plus grosses fortunes de France ont gagné plus en 18 mois (de mars 2020 à Octobre 2021) que durant les 10 années précédentes, soit l’équivalent de 4 fois le budget de l’hôpital public !


Ils n’ont aucune limites !!

Un livre vert de la commission européenne sur le vieillissement établit une carte des pays et de leur régions, avec les hypothèses de besoin d’activité d’ici 2040, selon le patronat.
Soit 65 ans pour les « mieux lotis » et jusqu’à 76 ans pour le maximum, ce qui porterait l’âge de la retraite à 65 ou 67 ans voir 72 ans pour la Lituanie ou le Luxembourg !! Le reste, se ferait par la généralisation du cumul retraite/emploi, ce qui est déjà trop le cas en France comme partout. Conclusion, ils n’ont aucune limites pour aller vers le travail gratuit et jusqu’à la mort !


Donc, oui, la bataille des idées est gagnée sur la dangerosité de ce projet, mais soyons convaincus qu’il est possible de gagner la guerre sociale qu’ils nous ont déclaré !!


La bataille de la grève.

A la CGT nous assumons notre objectif de paralyser le pays par la grève car c’est toujours la seule bonne solution pour gagner sur toute la ligne. Que ce soit les retraites comme sur les salaires, l’assurance chômage, nos statuts et carrières et autres...


L’argument de la prise d’otage est nauséabond car les salariés ne sont pas des terroristes. Ceux qui le portent sont des ringards en utilisant les mêmes arguments depuis plus de 100 ans !! Heureusement que la grève a été menée dans l’illégalité par nos anciens, sinon nous ne serions pas en train de défendre nos droit à la retraite car nous ne les aurions pas !
Heureusement que nos anciens ont eu le courage de faire grève malgré la répression et la prison, jusqu’à arriver à en faire un droit constitutionnel.
Toutefois, si on veut aller sur ce terrain Ok. Mais alors, qui prend en otage qui ??
Depuis plus de 40 ans, le capital à utilisé le crédit à la place de l’augmentation des salaires pour gagner sur les trois tableaux : les profits, l’enrichissement des banques, la mise sous tutelle du droit de grève car les ménages sont endettés, ce qui transforme le droit de grève en risque social.


Donc, en paralysant le Pays par la grève, on ne prend pas les citoyens en otage, on les libèrent !


Manif
Toulouse à 10 heures, métro François Verdier
Saint Gaudens : 15 heures, place Jean Jaurès

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