Victoire à VNF !

La lutte et la grève gagnantes avec la démarche revendicative de la CGT !
Au terme de deux jours de grève, les personnels avec la CGT obtiennent une prime de déplacement de 17,50 € par jour d’itinérance pour les agents du centre de Castelnaudary qui gèrent les pannes des écluses automatisées.
Avec 100% des agents d’exploitation mobilisés pendant 48h sur le piquet de grève y compris sur leur jour repos, les agents ont renoué avec la grève de lutte et d’action en prenant en main l’outil de travail.
En effet, à la veille du 14 juillet, ce conflit parti pour durer menaçait directement la tenue des festivités locales et du feu d’artifice prévu sur le grand bassin où s’entassaient les bateaux à cause du blocage des écluses .
Par conséquent, la direction n’a eu d’autres choix que de céder à la légitime revendication portée depuis des mois par les personnels et leurs représentants.
Quand nos lieux de travail se transforment en poudrières à force de mépris de classe, toutes les étincelles sont bonnes pour prendre le pouvoir sur l’outil de travail, montrer qui est indispensable pour faire tourner la production et relever la tête !
La CGT a assumé sa responsabilité historique, c’est-à-dire d’être à la fois le soutien et le moteur des salariés !!
Cette victoire en appelle d’autres puisque la direction ouvrent des négociations sur les revendications débattues par les agents sur le piquet de grève :
Reconnaissance de la pénibilité des missions itinérantes
Insuffisance des moyens de déplacement
Extrême vétusté des locaux de travail
Incompatibilités itinérance/ véloroutes fortement fréquentées
Entretien inexistant des chemins de halage, pourtant indispensable pour la visibilité et la sécurité du conducteur et des usagers
Prime de formation pour les agents titulaires formant les saisonniers
LA CGT demeure opposée à l’automatisation des écluses et a continué durant ces deux jours à faire signer la pétition lancée lors de précédentes actions.
Mais la direction de VNF est désormais assurée que cette politique ne se mettra pas en place sur le dos des agents et qu’elle devra mettre les mains à la poche si elle veut poursuivre sa « modernisation »