Vous aussi, signez la pétition !

Dernier épisode de la dérive macroniste qui aujourd’hui menace notre démocratie, notre Ministère qui sert de laboratoire,
impose "ALAN" une start-up qui s’appuie sur les marchés financiers, comme Protection Sociale Complémentaire "obligatoire".

De quoi parle-t-on ?

Huit ans après les salariés du privé, les agents publics vont enfin voir la moitié de leur cotisation de complémentaire santé prise en charge par leur employeur. Ce qui devrait être une bonne nouvelle pour les agents du MTECT et des établissements publics rattachés est en train de virer au cauchemar. En effet, les dernières informations liées à l’aventure initiée par le ministère début 2023 semblent très inquiétantes.
Dès lors qu’il y a prise en charge d’une moitié de la cotisation par l’employeur, l’adhésion au contrat collectif est obligatoire pour TOUS. Hormis quelques situations exceptionnelles, nous sommes tous concernés par ce qui est en train de se passer. Malgré les demandes répétées de vos organisations représentatives, l’administration a refusé de coupler dans un même appel d’offre les deux piliers de notre protection sociale, la complémentaire Santé et la Prévoyance qui comprend notamment le complément de salaire en cas d’arrêt maladie de plus de trois mois. Là où d’autres ministères ont saisi l’importance et l’opportunité de traiter les deux sujets dans une même consultation pour aboutir à la situation actuelle qui convient à tout le monde : un couplage Santé-Prévoyance avec un même prestataire. L’entêtement de notre administration conduit à douter d’obtenir cette globalité, cohérente et au meilleur coût.
Nous risquons de nous retrouver à partir de janvier 2025, dans une situation transitoire des plus complexes à gérer pour un résultat potentiellement bien moins avantageux pour les agents.
Pourquoi signer cette pétition ?
Suite à plusieurs fuites dans la presse spécialisée, nous venons d’apprendre que le ministère vient d’attribuer le marché de protection sociale complémentaire à un assureur privé. Et quel assureur ! Une start-up de la santé aux services 100% en ligne nommée Alan. Tous les contacts, toutes les formalités, tout se ferait sur l’application d’un smartphone. Un assureur qui vend des services optionnels pour réaliser ses bénéfices. Et c’est bien là où se situe le problème : des options où l’employeur participe à la marge mais qui n’en seront pas moins indispensables. Ainsi l’assureur aura tout loisir d’augmenter dans la durée l’option choisie par l’agent, pour son propre intérêt.
Et si l’on en croit la presse spécialisée, l’offre de ce prestataire serait même plus chère que l’offre du prestataire historique !
Cette volonté politique de confier au secteur marchand et à la concurrence la santé des agents et les compléments de salaires en cas de maladie ou d’invalidité (PSC Prévoyance), c’est encourager la fin du système solidaire mutualiste.
Les mutuelles de santé sont gérées par leurs adhérents qui veillent à l’équilibre entre la satisfaction des besoins de leurs adhérents et le coût que cette satisfaction peut entraîner. Les mutuelles n’ont pas vocation à faire des bénéfices pour verser des dividendes à des actionnaires.
Inversement, Alan et les compagnies d’assurances doivent intégrer dans leur « équilibre financier » la rémunération de leurs propriétaires que sont les actionnaires. Si dans un premier temps pour se faire une place au soleil, elles peuvent compresser leur coût, voire ne pas faire de bénéfices, à un moment elles devront en faire et leurs coûts augmenteront ou la qualité de leur prestation diminuera.
Alors ensemble, nous affirmons notre refus de voir :
- notre protection sociale complémentaire privatisée et déshumanisée,
- notre salaire ponctionné de force pour alimenter des fonds de pensions nord-américains et sud-asiatique,
Nous appelons les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour reprendre une négociation sur la base d’un nouveau projet couplé de protection sociale complémentaire intégrant la prévoyance.

Lien vers la pétition intersyndicale CGT FO FSU

Lire notre dossier complet sur la PSC

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